La filière volaille française est confrontée à de nombreux défis, tant sur le plan économique que sur celui des attentes sociétales.
Face à la concurrence des importations et à la demande croissante des consommateurs pour des produits de qualité, respectueux de l’environnement et du bien-être animal, la filière s’est engagée dans une démarche de transformation vers un élevage plus éco-responsable. Dans la suite de cet article, découvrez notre gros plan sur les enjeux et les actions entreprises lors de cette mue du secteur volailler français. Et ce, tant sur le plan agricole qu’industriel. Nous nous appuierons ici sur l’exemple du groupe LDC, leader du secteur volailler français, à travers ses multiples marques, dont la plus célèbre d’entre elles, Maitre Coq.
Un exemple à suivre : le cas Maître CoQ
Parmi les acteurs engagés dans cette démarche d’amélioration continue, on peut citer Maître CoQ, une marque du groupe LDC qui regroupe près de 1 100 éleveurs partenaires. L’entreprise propose une gamme variée de produits (poulets, dindes, pintades…) issus de différents modes d’élevage (standard +, plein air, label rouge…). Comme l’ont bien souligné nos confrères du point dans cet article : https://www.lepoint.fr/services/maitre-coq-le-bien-etre-animal-au-coeur-d-elevages-plus-durables-02-01-2023-2503469_4345.php, la marque se distingue par ses engagements liés aux conditions d’élevage pratiquées :
- Une alimentation 100 % végétale et minérale pour les volailles standard + et plein air, sans OGM (<0.9 %) et sans huile de palme ;
- un accès au plein air pour les volailles plein air dès l’âge de six semaines minimum ;
- un abattage sans étourdissement pour les volailles label rouge. Une traçabilité totale du couvoir à l’assiette grâce à un code unique sur chaque produit.
Maître CoQ s’inscrit également dans une logique d’innovation et d’adaptation aux besoins des consommateurs. La marque a ainsi lancé en 2020 une gamme “Les Engagés”, qui propose des poulets issus d’un mode d’élevage alternatif respectant trois critères : un espace plus grand par animal (15 poulets par m² au lieu de 21), un accès au plein air pendant au moins huit heures par jour et une alimentation sans OGM (< 0.9 %) ni huile de palme. Cette gamme vise à offrir aux consommateurs un produit intermédiaire entre le standard et le label rouge.
La marque a par ailleurs développé une gamme “Les Bio”, qui propose des poulets certifiés bio selon le cahier des charges européen. Ces poulets bénéficient d’une alimentation composée à 95 % minimum d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et d’un accès permanent au plein air sur un parcours arboré.
Une filière en pleine mutation
La filière volaille française est engagée dans une mue vers un élevage plus éco-responsable, qui répond aux attentes des consommateurs et aux enjeux environnementaux et sociétaux. Cette mue passe par le développement des signes officiels de qualité, la transition agroécologique et le bien-être animal. Des exemples comme Maître CoQ montrent que cette démarche est possible et porteuse de valeur ajoutée pour la filière. Il s’agit désormais de poursuivre et d’amplifier ces efforts pour assurer la pérennité et la compétitivité de la filière volaille française qui constitue l’un des fleurons de son secteur agroalimentaire.